À la Recherche de la Sagesse Universelle et du Bon Sens

L’homme, est-il fondamentalement mauvais ?

Il y a bien longtemps, l’homme vivait dans la nature instinctivement. Il ne se posait pas de questions, suivait les cycles de la nature, il veillait uniquement à sa survie. En ces temps là, il possédait déjà le libre arbitre.

Par la suite, il acquit l’indépendance aux lois de la nature. Ceci marqua une nouvelle grande étape pour l’humanité. Elle entra dans l’ère de la prise de conscience et à l’accession à la connaissance.

Depuis, les choses ne furent plus simples, car l’humain avançait en tâtonnant, ne sachant plus ce qui était juste et ce qui ne l’était pas. Il prit conscience des désirs, qui étaient auparavant des moteurs de survie, et en devint victime par un égoïsme exacerbé. Certains étaient plus égoïstes que d’autres, et les premiers essayaient par tous les moyens de soumettre ceux qui l’étaient moins. C’est ainsi que les tensions s’accentuaient, des conflits, des guerres apparurent, uniquement parce qu’une catégorie d’humains voulait soumettre l’autre. Ceci créa un déséquilibre qui apporta le désarroi, la souffrance, le malheur, et des problèmes sociaux.

L’homme est donc sur un chemin sur lequel il doit découvrir, par lui-même, en expérimentant le bien et le mal, ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. Il peut donc acquérir la connaissance par l’expérience, et c’est ce facteur qui pose problème à l’humanité, car en expérimentant, il fait des «erreurs» qui peuvent avoir des conséquences assez graves pour toute une population, voir la planète entière.

Et pourtant, d’une certaine manière, l’homme sait ce qui est bien pour lui. Observons les enfants, ceux qui ne sont pas encore formatés par une vie exigeante. Ils arrivent à être naturellement heureux même sans avoir reçu quelque chose. Souvent il ne leur faut pas grand chose pour qu’ils éclatent de rire. 

Au plus profond de l’homme se trouve la réponse de ce qui est important pour lui pour vivre une vie épanouie et harmonieuse. De nombreuses études récentes le démontrent : avoir une vie sociale, de la reconnaissance, pouvoir partager de l’amour et être aimé, bénéficier d’une sécurité et d’une stabilité pour soi et sa famille. Mais le «formatage» que nous subissons dans notre société moderne par l’éducation, les enseignements scolaires (actuellement, on privilégie de remplir les élèves comme des entonnoirs plutôt que de veiller à la réalisation de soi), les conditions sociales et politiques dans lesquelles nous vivons, nous font miroiter un bonheur «artificiel».

En effet, nous pourrions tous vivre bien, si nous suivions quelques règles simples. Quelles sont donc ces règles ? Les mêmes que toutes les grandes religions nous indiquent :

- la tolérance;

- le respect;

- le pardon;

- le partage;

- l’amour de soi et d’autrui, entre autres.

Depuis la nuit des temps de grands sages sont venus sur terre pour nous montrer le chemin de l’équilibre, de l’harmonie et du bonheur. Mais ces enseignements peinent un peu à se mettre en place, à cause de ... l’égoïsme. C’est principalement cette tendance qui crée des conditions tristes que nous connaissons actuellement sur notre planète.

Mais certains vont dire : «Oui, mais la loi de la nature est que le plus fort mange le plus faible !»

Ceci n’est pas tout à fait juste, car nous avons tous vu des lions, qui viennent de manger, faire la sieste sous un arbre tout en ayant des gazelles à proximité. Ces dernières ne sont pas attaquées par les lions uniquement par plaisir, ou de peur de n’avoir plus rien à manger demain. Au contraire, les gazelles ne sont attaquées que lorsque le troupeau de lions a faim.

Nous pouvons, par extension, préciser que si les lions tuaient sans raison toutes les gazelles, pour le plaisir, ou par ennui, il n’y en aurait rapidement plus, et toute la survie du troupeau de lions serait mise en danger. Nous pouvons facilement concevoir, par cet exemple, que le déséquilibre, l’égoïsme exagéré, mène à la perte, au malheur, éventuellement à la disparition de toute une population.

Prenons un autre exemple. Imaginons une population avec des humains où il n’y a qu’une seule loi : la loi du plus fort ! Qu’adviendrait-il ? Évidemment, nous pouvons nous y attendre, les plus forts chercheront à soumettre les plus faibles. Alors, les plus faibles, contraints par les plus forts, vont devoir s’incliner et oeuvrer pour les plus forts jusqu’à l’épuisement, voir la mort, car le plus fort va vouloir profiter sans mesure du plus faible en le rendant esclave (ceci s’est malheureusement déjà réalisé dans l’histoire de l’humanité et existe encore tristement maintenant). Les plus forts soumettront donc les plus faibles jusqu’à ce qu’il n’y aura plus de faibles. Ils seront par la suite obligés d’essayer de soumettre les autres forts, et un nouveau conflit apparaîtra, car les autres forts ne se laisseront pas se soumettre aussi facilement que les faibles. Il y aura alors des combats et des duels où les plus forts arriveront à survivre, contrairement aux moins forts. Comme avec les faibles, les plus forts soumettront les moins forts jusqu’au dernier. Arrivera alors l’ultime duel entre deux personnes fortes, où seules deux issues seront possibles : soit les deux vont mourir dans ce duel par suite des blessures qu’ils se seront infligées mutuellement, il n’y aura alors plus d’humain, ou bien il y aura un seul survivant. Mais ce dernier ne va pas pouvoir assurer son existence longtemps, car il ne pourra pas faire tout ce qui sera nécessaire à sa survie tout seul. Comment fera-t-il lorsque la centrale nucléaire qui lui fournit le courant tombe en panne ? Comment fera-t-il lorsque la voiture tombera en panne ? Comment fera-t-il lorsqu’il aura besoin d’un antibiotique pour se soigner, ou d’un médecin pour soigner une blessure profonde ? Comment fera-t-il lorsque son stock de nourriture sera complètement épuisé ? Comme vous le voyez par cet exemple certes irréaliste, mais évocateur, la loi du plus fort mène toujours à une destruction, un anéantissement, une extinction, la fin, et pas à une préservation, une sauvegarde, une perpétuation, une continuité ! Nous pouvons donc aisément conclure que :

1. nous avons besoin les uns des autres;

2. le «mal», principalement induit par un égoïsme exagéré, conduit inexorablement vers la décadence, la fin !

Quelle serait alors la bonne loi de la nature ? Tout simplement celle prônée par toutes les grandes religions : aimons-nous les uns les autres, mais aussi : aidons-nous les uns les autres, ou bien,  que le plus fort aide le plus faible. Ainsi, tout le monde a quelque chose à y gagner, et, ceci est déjà prouvé en psychologie : 1+1=3. Si chacun s’entre-aide et se motive mutuellement, nous obtenons un enrichissement et un accroissement des talents, ce qui dépasse la simple addition de un plus un. Si le plus fort aide le plus faible, alors le plus faible va devenir également fort, et on obtiendra une synergie. On aura deux forces qui s’additionnent, avec comme issue 1+1>2. Si nous suivons la «mauvaise» loi de la nature, où le fort écrase le plus faible, nous aurons comme résultat 1+1=1.5. En effet, le faible restera faible, ce dernier sera maintenu dans l’ignorance, la pauvreté et en bas de l’échelle sociale, les potentiels de ces personnes ne seront pas utilisés, la société des forts ne pourra pas en tirer profit. En plus, si les forts écrasent trop les faibles, alors il peut y avoir le risque que les faibles, un moment donné, n’accepteront plus cette situation d’inégalité et vont s’attaquer aux plus forts, ce qui peut déclencher une guerre civile (l’histoire l’a déjà démontré), ou alors les faibles seront décimés, et les forts n’auront plus de faibles en-dessous d’eux, et ils devront tout faire même. En général, ils finiront par se battre, jusqu’à ce qu’il ne restera plus qu’un seul survivant, et comme il ne pourra pas tout faire seul ... C’est pour cela que nous pouvons dire que le «mal» est mal !

En plus, nous pouvons encore préciser que :

- le bien peut subsister sans le mal;

- le mal par contre ne peut pas subsister sans le bien, car il est voué à s’autodétruire !

Alors, pourquoi tellement se compliquer la vie et vouloir écraser l’autre. Pourquoi se mettre les bâtons dans les roues. Pourquoi une moitié de l’humanité doit «empoisonner» l’autre moitié ? Ne serait-il pas plus simple de construire ensemble, dans l’équilibre, l’harmonie et la joie ?

Voilà une belle perspective pour toute la planète !

À réfléchir …

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